Exploration des cadres de la matrice de TASK by Sulitest - Faire évoluer notre monde vers la durabilité grâce aux leviers d'action

“Donnez-moi un levier assez long et un point d’appui sur lequel le placer, et je ferai bouger le monde...” - Archimède

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Alors que de plus en plus de gens apprennent et s’inscrivent pour TASK™-The Assessment of Sustainability Knowledge - on nous demane souvent : Qu’est-ce que TASK ?

Pour commencer, l'objet de TASK™ repose sur notre modèle, ou vision, des connaissances en matière de durabilité. Nous sommes convaincus que chacun devrait connaître et comprendre les systèmes terrestres ; les fondements sociaux du bien-être humain ; et les liens systémiques existant entre eux. Nous pensons également qu’il est primordial que les individus connaissent les leviers d’action (Meadows, 1999) qui informent et influencent notre capacité à construire un avenir durable.

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À cette fin, la "matrice fondamentale" de connaissances sur la durabilité de TASK^TM, telle que définie par Sulitest, est organisée en trois cadres distincts : 

• Le Système Terrestre
• Le Bien-être de l'Homme  
• Les Leviers d'Action

Inspirés par les travaux sur les limites planétaires (The Stockholm Resilience Centre) et La Théorie du Donut (Kate Raworth), les deux premiers cadres de TASK^TM portent en grande partie sur les seuils : c’est-à-dire des principes physiques intemporels à comprendre, des réalités stables établies à connaître et à quantifier, et des états et tendances actuels à reconnaître et à évaluer.  

Le premier cadre concerne le système terrestre et le plafond environnemental – c’est-à-dire, comment il fonctionne, comment nous l’avons influencé et quelles limites planétaires il serait dangereux de franchir sans entraîner des changements irréversibles et des perturbations majeures dans les écosystèmes et le climat. Le deuxième cadre concerne les fondements sociaux du bien-être humain – c’est-à-dire, ce qui est essentiel d’un point de vue individuel et collectif pour pour vivre une vie  épanouissante, digne, juste et équitable où chacun puisse se sentir inclus et écouté.  

Même si nous n'avons pas encore réalisé ces objectifs, qui sont d'ailleurs clairement exprimés dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies, ils restent essentiels pour créer une société équilibrée et respectueuse. Le modèle Sulitest de durabilité exprime bien ces idées, comme vous le voyez ci-dessous.

Le passé, le présent et ce que l’avenir pourrait nous réserver

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Vu sous cet angle, les deux premiers cadres TASK^TM s’adressent principalement au passé. Certes, la connaissance du passé est d’une importance cruciale parce que nous avons tous besoin de savoir comment nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui. Mais en tant que tels, les cadres des systèmes terrestres et du bien-être humain ne se concentrent pas sur notre avenir commun de défis environnementaux et sociaux, ni sur la façon dont ces défis sont susceptibles d’être vicieux en termes de températures plus élevées, d’élévation du niveau de la mer, d’incendies de forêt, d’événements météorologiques extrêmes et, bien sûr, de la misère humaine supplémentaire que chacun de ces défis apportera.  

Pour cette raison, je pense que David Wallace-Wells a raison lorsqu’il dit : « Tout compte fait, la question de savoir comment les choses vont mal tourner n’est pas vraiment un test de la science. C’est un pari sur l’activité humaine. Que ferons-nous pour retarder la catastrophe, et à quelle vitesse ? » (The Uninhabitable Earth, Penguin, 2019, p. 219). Répondre à cette question et évaluer la niveau de connaissances que nous possédons à ce sujet, constitue l’objet du troisième cadre TASK^TM.

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Pourquoi le terme leviers d'action ?  

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En effet, une fois que vous savez pourquoi nous avons décidé d’appeler le troisième cadre de la matrice TASK^TM Leviers d’action, vous comprenez pourquoi ce cadre est à la fois si important et si différent des deux autres.

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Contrairement aux systèmes terrestres et au bien-être humain, le cadre des leviers d’action concerne l’avenir, et ce que nous ferons pour le rendre possible, viable et durable: c’est-à-direles choix qui restent à faire; les paramètres que nous pouvons encore maîtriser; ; les éléments qu’il est encore possible de sauver ; les décisions collectives d’agir rapidement plutôt que lentement (ou pas du tout). Pour résumer les leviers d’action traduisent notre capacité de décider ensemble de notre destin commun  en saisissant les “opportunités” encore à notre portée pour remédier à la crise terrestre dont nous sommes en grande partie responsables.

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Nous avons choisi d’appeler ce cadre TASK^TM Leviers d’action  car, ce sont des leviers que nous devons utiliser pour nous donner une chance de traverser la crise mondiale écologique en limitant les impacts négatifs ; de tracer une voie à suivre ; de voir une occasion à ne pas manquer ; de trouver une ouverture pour l’espoir et l’action. Désormais, notre avenir commun devrait consister à changer les systèmes, à modifier les perceptions, à corriger les comportements, et à transformer les valeurs pour construire un avenir durable.  

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Nous devrions donc envisager ce troisième cadre de TASK^TM comme une opportunité nouvelle et passionnante pour exploiter nos facultés mentales et revisiter nos connaissances d’une manière renouvelée. C’est un processus et une ambition que nous pourrions appeler « intelligence prospective » – c’est-à-dire, à réfléchir sur tout ce que nous pouvons encore faire au lieu de tout ce que nous avons déjà fait. Il y a beaucoup de métaphores à notre disposition pour exprimer cette perspective et cet état d’esprit : un carrefour, une bifurcation, un tournant, un moment critique, un point de bascule. Quelle que soit la manière dont nous parlons, chacun devrait admettre que  nous sommes face à un moment de décision, un point de crise, une opportunité, celle de changer le monde, une vraie occasion de faire quelque chose de profondément différent dans l’histoire de notre espèce.

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Et quelle est cette occasion ?

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Il s’agit de construire un monde durable – pour toujours, pour toutes et tous et pour tous nos compagnons de voyage terrestres, qu’il s’agisse de la flore ou de la faune. Nous devons changer le monde, remodeler le paysage et modifier notre esprit. Et pour ce faire, nous aurons besoin d’un outil, aussi puissant que simple. Ce dont nous avons besoin, c’est un levier, un outil encore plus simple que la roue et  et dont l’invention le précède probablement. Le levier nous donne l’avantage mécanique de déplacer des objets très lourds et au-delà de notre force individuelle ou même collective. Ceci est le sens de l’expression Leviers d’action – des outils pour transformer le monde.

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Ainsi, le troisième cadre de la matrice TASK^TM énumère tous les leviers à notre disposition. Ces leviers nous sont familiers et se répartissent en quatre domaines : Gouvernance (de tous types) ; Économie et finance (à tous les niveaux), Science et technologie (en usage courant et encore à inventer); et Action individuelle et collective (ciblant le changement cognitif, affectif et comportemental).  Comme le modèle le montre à nouveau, les leviers d’action sont conceptuellement situés entre les deux autres cadres parce qu’ils nous permettent d’agir simultanément sur les systèmes terrestres et le bien-être humain.

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Rendre la durabilité possible  

Considérés ensemble, ce sont les leviers d’action qui, comme l’indique intentionnellement le sous-titre de ce cadre, « rendent la durabilité possible ». Il s’agit d’une formulation importante car, bien qu’elle exprime l’importance de l’action, du choix, et de la décision, elle indique également que nous devons saisir l’occasion. La transition vers la durabilité ne se fera pas d’elle-même ; nous devons la concrétiser. Nous devons prendre le possible et nous efforcer de le transformer en réalité. En effet, cette conditionnalité, cette éventualité est au cœur du cadre des leviers d’action précisément parce que la durabilité exige une action humaine, une volonté, tout comme David Wallace-Wells l’indiquait.

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Une conclusion pleine d’espoir

En fin de compte, nous devons réaliser que notre avenir reste ouvert. C’est ce constat qui nous donne de l’espoir et de la résilience face à l’énorme tâche qui nous attend de ralentir le changement climatique, de préserver la biodiversité et de répondre à tant de besoins humains.

Donc, reconnaissons que la crise écologique à laquelle nous sommes confrontés n’est pas plus grande que nous – elle est conçue sur mesure pour et par nous, et elle nous convient parfaitement parce que c’est nous qui l’avons faite. En effet, si nous, les humains, avons réussi d’une manière ou d’une autre à créer une telle crise mondiale, alors logiquement, il devrait être en notre pouvoir collectif de la défaire. Et ce sont les leviers d’actions dont nous disposons aujourd’hui qui peuvent nous aider à y parvenir, si toutefois nous choisissons de le faire. C’est à nous de se saisir ces systèmes existants (gouvernance, économie, finances, science, technologie et action humaine) pour construire un monde durable.

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C’est précisément dans cette perspective que le troisième cadre de la matrice TASK^TM est conçu : il vise à évaluer et certifier  notre compréhension de la manière dont ces leviers d'action peuvent être utilisés (ou détournés) pour concrétiser la durabilité. C’est la raison pour laquelle ce cadre est se distingue nettement des systèmes terrestres et du bien-être humain. Son objectif principal est d’évaluer nos connaissances en matière de solutions.

Bien évidemment, nous espérons que les individus obtiennent de bons résultats dans les trois cadres TASK^TM parce que ceux-ci sont interconnectés. En effet, de bons résultats adns les trois domaines témoignent d’une solide base de connaissances en matière de durabilité. Cependant je dois admettre que je porte un intérêt particulier à l’évolution des résultats des tests concernant les Leviers d’action car c’est là que réside la les connaissances dont nous avons cruellement besoin pour traverser la crise écologique. Pour nous toutes et tous, acquérir et appliquer ces connaissances est le véritable défi ... la vraie "TASK^TM".

Si vous souhaitez en savoir plus sur le modèle Sulitest et la matrice de connaissances en matière de durabilité, vous pouvez lire notre « position paper » mis à jour ici.

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Scott G. Blair, Ph.D.

Sulitest Impact

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